« Acte d'immixtion dans les affaires d'autrui accompli par une personne en dehors de tout pouvoir légal judiciaire ou conventionnel dans l'intérêt et à l'insu (ou au moins sans opposition) du maître de l'affaire qui oblige celui-ci, lorsque l'initiative était utile, à remplir les engagements pris par le gérant et à lui rembourser ses dépenses » (G. Cornu, Vocabulaire juridique, PUF, 6e éd. 2004, V°Gestion (d’affaires)).
Dans le champ de la RSE, cette technique juridique peut présenter un intérêt lorsqu’une société, notamment une société transnationale, décide de gérer les affaires de l’une ses parties prenantes ou inversement, par exemple, dans le cadre d’une chaîne d’approvisionnement ou dans le cadre d’un accord-cadre international (ACI).